Nyx
Le voyage est interrompu, ma chambre est la fin de la mer, elle est l’abri, le sanctuaire, la chambre de torture.
La mer sans fin devient une vue des rues limitée, encadrée dans la fenêtre, et lumière artificielle.
J'ai perdu les mots, comme si j'avais mille mots à dire, mais ils ne pouvaient pas tomber, ils ne pouvaient pas être prononcés, et s'ils le pouvaient, ils devaient être des mots maudits devaient être la voix d'une bête.
Dans cette interruption, dans les limites du temps et de l'espace, j’ai fait des détours dans l'obscurité où il n'y a personne. La lumière artificielle m'informe qu'il y a encore d'autres personnes qui vivent.
J'ai donc entrepris de trouver ce petit peu de lumière, et j'ai enfin pu me reposer et trouver la paix dans les dessins de la nuit.
Ces traits m'éclairent dans la nuit.